Mais qui sont les petits nouveaux ?

En 2024, le Conseil d'Administration de l'ATAA s'est étoffé de cinq nouveaux membres. Qui sont-ils ? Quelles sont leurs motivations ? Vous voulez tout savoir sur eux ? Alors c'est parti !

Preuve vivante que l'on peut s'engager dans la vie de l'association dès l'instant où l'on en devient membre et deuxième Alsacienne à rejoindre le CA : Hélène Igersheim !

Même si je n’habite plus à Paris, je peux aider de plein de manières différentes, les tâches sont variées, on apprend toujours quelque chose sur nos métiers et dans un ambiance conviviale, ce qui ne gâche rien.
  • Depuis combien de temps travailles-tu dans le domaine de la traduction ou de l'adaptation audiovisuelle ?

En 2025, j’entrerai dans ma douzième année dans ce domaine, dont neuf en tant que traductrice‑adaptatrice indépendante.

  • Quel aspect de ce métier te passionne le plus ?

Pouvoir allier ma passion pour le cinéma et les langues en reconstituant un univers, une ambiance ou des relations humaines complexes grâce aux mots, je trouve ça magique. Souvent frustrant, certes, mais c’est un exutoire idéal pour exprimer sa créativité.

  • Quelle est l’œuvre audiovisuelle à laquelle tu as contribué que tu préfères ?

Je suis toujours ravie quand j’ai l’occasion de travailler sur des projets brésiliens et, au fur et à mesure des années, ces occasions se sont multipliées, donc je parlerai de mon dernier projet en date : Manas, de Marianna Brennand qui a obtenu, fin novembre, le prix du public au Festival des 3 Continents et qui sortira en salle début janvier. Ce film expose les dynamiques et traditions qui mènent aux violences sexuelles systémiques et souvent domestiques qui touchent les mineures dans les régions isolées d’Amazonie.

Mais qui sont-ils ?

C'est vrai, ça, qui sont ces huit membres qui composent le conseil d'administration de l'ATAA en 2023 ?

Afin de remettre les individus au centre de l'histoire, nous avons eu l'idée de ces portraits. Peut-être qu'en nous découvrant plus avant, vous ressentirez la grande envie de nous rejoindre au CA lors du prochain exercice qui commencera en 2024 !

Et pour le dernier portrait, mais pas des moindres, voici notre trésorière de choc, Simona Florescu.

Même avec de petites actions, on participe aux progrès de l'association, et voir notre effort collectif porter ses fruits, c'est aussi une leçon d'endurance et de persévérance au quotidien.
  • Quelle est la plus grande satisfaction que tu retires de ton travail de traductrice adaptatrice ?

Je crois que c'est à la fois le fait d'enrichir et d'approfondir mes connaissances dans tout un tas de domaines par les nombreux documentaires sur lesquels j'ai eu la chance de travailler, et la joie de faire rayonner la culture roumaine et ses œuvres cinématographiques en France. Ayant quitté la Roumanie à 4 ans, j'ai été un peu coupée de son histoire et de sa culture, mais je suis très émue de pouvoir aujourd'hui les redécouvrir et les partager avec les Français à travers les magnifiques documentaires se penchant aussi bien sur la faune et la flore que sur les traditions et coutumes ancestrales de certaines de ses régions encore méconnues.