Depuis que je mène de front des projets littéraires et audiovisuels, je me rends compte à quel points ces deux pratiques sont complémentaires : l'effort de concision qu'impose le sous-titrage aide aussi à respecter la dynamique du style en littérature.
Après des débuts dans l’édition - jeunesse, architecture -, je me tourne vers la traduction audiovisuelle et, depuis 25 ans, je traduis surtout des documentaires et des films pour ARTE.
Parallèlement, j'explore la traduction littéraire, d'abord dans le domaine théâtral avec "Dans la Jungle des villes" et "Arturo Ui" de Brecht, puis romanesque, notamment avec "La Musique engloutie" de Christian Haller, un auteur suisse qui a été une vraie rencontre.
Pendant plusieurs années, j'ai fait partie du comité d'organisation et participé à la création du Prix de la traduction de documentaires organisé par l'Ataa avec le soutien de la Scam.