Journaldécembre 2018

Vie de l'ATAA
18/12CA de décembre

L'ATAA en version originale

On vous dit tout (ou presque) sur l'ATAA en images !

L'ATAA qu'est-ce que c'est ? A quoi ça sert ?
La réponse en 13 minutes.

Merci à Serge Gallo, l'auteur de ce film, et à tous les vaillants membres de l'association qui se sont prêtés au jeu de l'interview !

Pour un visionnage optimal, optez pour la HD 1080p derrière la petite roue dentée du lecteur YouTube.

Aucun traducteur de l'audiovisuel n'a été blessé pendant le tournage de cette vidéo.

Bref, j'ai participé aux 35e Assises de la traduction littéraire

Le week-end dernier, j'ai pris le train, eu du retard sur le premier train (forcément), du retard sur le deuxième, paniqué, mais je suis arrivée à temps (ouf !) pour le repas. Je me suis perdue (je ne sais combien de fois) dans les ruelles d'Arles (pas grave, c'est trop mignon), j'ai couru d'un point A à un point B, mais pas tant que ça parce que c'est tout petit, le centre d'Arles !

Bref, j'ai participé aux 35e Assises de la traduction littéraire.

Plus sérieusement (et en moins bref)...

C'est avec en tête notre volonté actuelle de resserrer les liens entre associations et branches de la traduction que l'ATLF m'a invitée à participer à cette 35e édition des Assises de la Traduction, rendez-vous incontournable de la traduction littéraire en France, qui se déroule à Arles.

Ma table ronde était prévue pour le dimanche matin. Mais quitte à me déplacer jusqu'à la jolie ville d'Arles, autant profiter des nombreux ateliers et des conférences proposés !

Le vendredi soir, je suis arrivée juste à temps pour profiter du premier dîner, très informel et joyeux, avec de grandes tablées qui permettent de se mêler, se rencontrer, échanger. Je partage mon repas avec une femme qui a créé une association pour promouvoir la traduction, une dame qui s'est lancée dans la traduction après une carrière dans le professorat, tandis qu'à ma droite, deux traductrices littéraires échangent sur leurs projets actuels et profitent de ma présence pour satisfaire leur curiosité sur l'audiovisuel ! Amusant, stimulant, délicieux...

Le samedi matin, j'ai décidé de me réveiller (tout en douceur, me disais-je, naïve que je suis !) avec une « chronotraduction ». L'intitulé était très précis, et s'est révélé tout à fait fidèle à la réalité, et pourtant...

Éduquons !

De l'importance de valoriser nos métiers auprès du grand public.

La grande communauté des traducteurs de l'audiovisuel est multiple, et c'est ça qui la rend belle. Chacun(e) a son parcours, son style, son identité... Il y a celles et ceux qui, très tôt, ont su que l'adaptation en audiovisuel était leur voie et ont suivi les études universitaires ad hoc ; et puis il y a les autres. Ceux qui sont arrivés là, non pas par hasard, mais par des chemins détournés. Ces dinosaures qui sont passés sur les bancs de la fac avant que les Masters spécialisés dans la discipline ne voient le jour et qui ont pris l'option, diplôme classique de langue en poche, d'aller courir le monde en collectionnant les rencontres, les expériences et les repas frugaux... Ce fut mon cas, et mon petit doigt me dit que je ne suis pas seule !

Anglo- et cinéphile, je suis arrivée au métier par la porte des festivals. D'un festival en particulier, celui du cinéma britannique de Dinard, où j'ai débuté par un concours de circonstances en 2005 comme "stagiaire en charge du catalogue bilingue". Mission si hautement estimée qu'elle était confiée chaque année, à l'époque, au premier étudiant qui pouvait se targuer d'avoir survécu à son voyage scolaire dans le Kent en classe de cinquième.

Bref. Ça, c'était avant. On va dire que la direction du festival était, à l'époque, plus experte en cinéma qu'en britannique... Chacun sa spécialité. Au fil des années (puisque j'y œuvre toujours, aujourd'hui à la programmation, 4 mois sur 12), je suis fière d'avoir contribué à concilier les deux au sein de ce beau festival et à développer, en parallèle, une activité indépendante de sous-titrage de l'anglais vers le français.

Le tutorat, c'est parti !

Depuis sa création, l’ATAA se rend chaque année dans les masters qui forment les futurs professionnels de la traduction audiovisuelle. Ces interventions, qui donnent aux étudiants une idée concrète de la profession et de ses réalités, sont essentielles pour créer un pont entre la vie étudiante et la vie professionnelle. Il n'en reste pas moins que pour les jeunes professionnels qui se retrouvent dans le grand bain, l’expérience peut être douloureuse. Le fait qu’il s’agisse d’un métier solitaire n’arrange rien.

Compagnons de la traduction

Prenant modèle sur la Société française des traducteurs, que nous remercions pour son aide, l’ATAA a donc mis en place un système qui permet d’accompagner les professionnels débutant, jeunes ou moins jeunes. L’idée n’est pas neuve, elle s’inspire bien sûr du compagnonnage qui a été et reste le moyen universel de transmettre un métier, et pas uniquement pour ce qui est du geste, de la pratique en elle-même, mais aussi de sa philosophie. Car c’est aussi un formidable outil pour créer un esprit de corps, et de la solidarité. Il fabrique un sentiment d’appartenance, et la fierté de faire partie de ce qu’on appelle, dans le plus beau sens du terme, une corporation.

Pour l'ATAA, en tant qu’association professionnelle, c'est aussi le moyen d'affirmer que, oui, c’est un métier qui s’apprend, et qui relève autant, c’est l’une de ses spécificités, de l’artisanat que de l’art. Tous les livres et les tutos vidéos ne valent pas quelques phrases échangées avec un pair plus expérimenté, ils ne valent pas la confrontation du travail, en direct, avec un autre regard. Et l'échange, de ce point de vue, peut être aussi enrichissant pour "l'apprenti" que pour le "maître".

Concrètement, comment ça marche ?

Les responsables du projet, Lilia Adnan Vermot et Sylvestre Meininger reçoivent les candidatures de parrains et de filleuls et mettent en contact les binômes les plus compatibles en terme de langues, de spécialités et de localisation. Chacun signe la charte et s’engage donc à la respecter. Le filleul doit s’être déjà lancé dans la vie professionnelle. Le parrain l’accompagne dans cette période de transition, et peut l’aider à savoir comment se comporter face au client, démêler un peu l’écheveau de nos bizarreries administratives, mais aussi et bien sûr apporter son œil expérimenté aux adaptations de son filleul.

Les premiers binômes ont été créés. Pour en savoir plus, rendez-vous à la soirée portes ouvertes qui se tiendra le 20 novembre 2018, ou écrivez à Lilia et Sylvestre sur info@ataa.fr.

Il faut noter que ce projet ne remplace pas, mais complète une première initiative qui reste d'actualité et propose à nos adhérents de les mettre ponctuellement en relation avec un ou une collègue pour une relecture (pour tout renseignement, écrivez à info@ataa.fr).

Edouard Onslow, détail du Jeune apprenti.

Soirée portes ouvertes 2018

Après une année de pause, l’ATAA renoue avec l’une de ses grandes traditions, la soirée portes ouvertes ! Elle est destinée à tous les professionnels de la traduction audiovisuelle, qu’ils soient membres ou non de l’association, et aura lieu le mardi 20 novembre 2018 aux Grands Voisins, à Paris 14e.

Au menu des réjouissances, trois sujets choisis parmi les multiples chantiers en cours de l’association. Cette fois, ce sera l’harmonisation des normes de détection pour le doublage, la mise en place d’un système de tutorat et le travail mené auprès des festivals. Un moment de questions-réponses vous permettra également d'évoquer d'autres sujets.

Les traditionnelles agapes suivront ces trois courtes présentations. Nous comptons sur vos talents (ou non) culinaires !

Inscription (gratuite) obligatoire via ce formulaire.

Accueil à partir de 18h30 aux Grands Voisins, 74 avenue Denfert-Rochereau, 75014 Paris. Présentations de 19h à 20h, puis moment convivial et gourmand jusqu'à 23h30.

Attention : l'enceinte du site est piétonne et il n'y a pas de parking à proximité. Privilégiez les transports en commun (bus, RER B, métro 4 ou 6) ou le vélo.

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Le palmarès de la 2e édition du Prix de la traduction de documentaires télévisés

La deuxième édition du Prix de la traduction de documentaires télévisés s'est tenue jeudi 11 octobre 2018 dans la salle Brabant de la SCAM.

En présence d'une assemblée de traducteurs de l'audiovisuel, de représentants de laboratoires de postproduction et de chaînes, mais aussi de directeurs artistiques et de comédiens de doublage, l'ATAA a récompensé Christian Bloch pour sa traduction de Himmler, l'homme de la solution finale, réalisé par Vanessa Lapa, produit par RealWorks et diffusé sur Arte (version française : Hiventy). Ce documentaire s'articule autour de la correspondance privée et du journal d'Himmler, le tout illustré par des images d'archives.

Particularité de cette édition, le jury a salué également Dominique Kugler pour sa traduction de Tasmanie, le petit peuple des grottes, réalisé par Niall Doran et Justin Smith, produit par Bookend Trust/Pennicott Foundation et diffusé sur Arte (version française : Innervision), en lui remettant une Mention spéciale. Signalons que la version française de ce film présente un intérêt particulier car elle illustre bien la part d'adaptation que peut comporter une traduction audiovisuelle. Le jury a donc tenu à saluer aussi cette traduction qui avait remporté l'adhésion d'une partie de ses membres.

Bravo donc aux deux lauréats et rendez-vous prochainement pour une nouvelle édition de ce Prix !

Journaljuillet 2018

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